L’auteur Jean Claude-Mourlevat est venu au collège le vendredi 7 Février.
Jean-Claude Mourlevat a écrit 17 romans pour les jeunes et pour les adultes. Il n’écrit pas spécialement pour les jeunes mais les adultes peuvent très bien lire les livres « pour les jeunes ».
Son premier livre, c’est La Balafre. Mais il est surtout connu pour ses romans L’Enfant-Océan, La rivière à l’envers ou Terrienne. Le dernier s’appelle Jefferson.
Il a commencé par faire une séance de dédicaces de 13h15 à 13h45.
Puis il a rencontré deux classes de sixième :
les 6e3 et les 6e6.
A retenir :
– Ses livres sont inspirés de sa vie personnelle.
– Robinson Crusoé est le premier livre qu’il a lu en 6è et qui l’a marqué.
– Dans Jefferson, il parle des abattoirs : il dénonce les conditions de vie des animaux ; il fait partie de l’association L-124, il est devenu végétarien.
– Le livre qui a le plus marché (qui a été le plus vendu), c’est L’Enfant-océan.
– Dans la rue, les gens ne se retournent pas forcément sur lui pour lui demander des autographes et il en est plutôt content !
Et d’autres questions que nous lui avons posées :
1/ Pourquoi avez-vous choisi le métier d’écrivain ?
JCM : Je faisais du théâtre. Des amis m’ont suggéré de me consacrer à l’écriture.
2/ Quelle est votre source d’inspiration pour Jefferson ?
JCM : Quand j’étais petit, avec mon petit frère, on se racontait des histoires. Un jour, mon petit frère m’a proposé l’histoire d’un hérisson qui partait chez le coiffeur…
3/ Est-ce que vous prenez conseil auprès de vos proches ?
JCM : Oui, je fais relire mes textes à ma femme et à ma fille.
4/ Choisissez-vous le prix de vos livres ?
JCM : Non, c’est l’éditeur. L’auteur ne gagne que 10 % du prix du livre. Le reste revient à l’imprimeur, au livreur, au libraire…
Jean-Claude Mourlevat nous a confié qu’il a de la chance : il gagne plutôt bien sa vie et n’a pas besoin d’avoir un deuxième métier à côté, comme beaucoup d’autres.
Voici l’avis des 6e 3 sur la rencontre :
-« J’ai beaucoup apprécié mais il n’y avait pas assez de temps »
-« Je ne savais pas qu’un auteur pouvait faire rire, par exemple quand il nous a montré son manuscrit (attention, ceci est un cahier !) »
-« J’ai trouvé ça bien ; il nous a expliqué l’histoire de ses histoires »
-« C’était cool, comme il nous a demandé de poser nos feuilles, nous n’avions pas le nez dans nos notes, c’était plus naturel »
-« Ça m’a donné envie de lire d’autres livres dont il nous a parlé »
-« C’était bien mais il y avait trop de questions »
-« J’ai bien aimé car il était à l’écoute, à l’aise »
-« J’étais choquée de savoir qu’il ne gagnait que 1,60€ par livre (pour un livre de 16€) (soit 10% de chaque livre vendu)»
– «Nous espérons revoir d’autres écrivains au collège».-
Marius Chetail, 6è6
Je suis jaloux des 6è