Bonjour,

Je m’appelle Oram ; je suis cette année en 6ème. Je voudrais vous parler de mon passé au Kurdistan (quand j’étais en CE2-CM1).

Mes parents et moi sommes partis au Kurdistan pour nous y installer pendant 2-3ans : mon père voulait retrouver son pays natal et sa famille. Il voulait aussi que je puisse apprendre la langue du pays, le sorani, que je sais maintenant écrire et parler et, l’orami, que je comprends.

Notre voyage jusqu’au Kurdistan

Ça faisait 6000km ; nous y sommes allés en voiture et nous avons traversé chaque pays depuis la France en onze jours: Italie, Grèce et Turquie pour arriver au Kurdistan en Irak.

Notre vie là-bas

Nous y sommes restés deux ans. La première année,  j’étais dans une école française et la deuxième dans une école anglaise. Nous avions de la famille au premier étage et, nous, nous étions aux rez-de-chaussée. Nous avions aussi de la famille à côté de chez nous.  Alors, tous les jours nous sortions pour jouer dans la rue avec les voisins. Je suis même passé dans Le parisien et à la télé kurde (kurdsat).

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/ces-francais-en-quete-de-l-eldorado-kurde-10-05-2014-3828645.php

Le Kurdistan est un pays réparti sur quatre pays : la Turquie, l’Iran , la Syrie et l’Irak. Au Kurdistan, il y a environ 8,5 millions d’habitants mais ce n’est pas encore un état. Les Kurdes sont accueillants et ils parlent avec les gens comme s’ils étaient des frères ou des soeurs. Là-bas, j’ai 30 cousins avec qui je m’entends bien.

Au Kurdistan, tu te fais des amis dès le premier jour de la rentrée tellement ils sont gentils. J’étais dans une école anglaise où les évaluations étaient dures, soit sur 20 soit sur 50, et c’était comme au collège : tu as plusieurs profs sauf que c’est eux qui viennent en classe. On avait des cours de religions et des cours d’arabe.

Mon tonton s’était présenté aux élections présidentielles ; mon père l’avait aidé à se présenter contre le président qui devait partir (Massoud Barzani) mais le président ne l’a pas fait .

Voici le Kurdistan sur la carte et le drapeau du Kurdistan.

Ma famille et moi avons dû partir à cause de la crise économique : les citoyens kurdes ne gagnent pas beaucoup d’argent alors que le pouvoir garde presque tout.

Oram C.